GREY OWL

Publié le 26 Décembre 2015

GREY OWL
GREY OWL

Toujours en suite des Thèmes des SENTINELLES DU WILD

et déjà posté sur ce blog, un article sur :

GREY OWL,

pour mémoire.

Pendant la relecture de mon livre : Les SENTINELLES DU WILD, avant la publication, je suis partie à la librairie Decitre, à Grenoble, attirée comme souvent par le rayon des explorateurs de la planète.

Un titre m'a tout de suite captivée : LA DERNIERE FRONTIERE, livre écrit par Grey OWL

en 1931. (The Man of the last frontier)

Qui était GREY OWL ?

Mort en 1939, Grey OWL - Hibou Gris en langue OJIBWAY, a réalisé son rêve : partir au Canada pour vivre comme les Amérindiens.

A l'âge de 17 ans, il a commencé un premier voyage avant de s'y installer définitivement. Adopté, dira-t-il, par la tribu des Ojibway, il vivait de la trappe des animaux à fourrure, en particulier le Castor.

Son épouse Mohwak, ANAHAREO

lui fit prendre conscience de sa cruauté envers "le peuple Castor", dont il se fera le défenseur.

Il contribuera à révéler aux Canadiens la nécessité de protéger leur patrimoine naturel. Précurseur de l'écologie, il donnera de nombreuses conférences et publiera des écrits :

  • Pèlerin du Wild (Pilgrim of the Wild)
  • Sajo et ses Castors
  • Récits de la cabane abandonnée, etc...

​Sa prose magnifique, narrant sa vie dans le Wild, ses expériences et la beauté de la nature ne permettent pas au lecteur de s'ennuyer un instant. C’est un récit de vie poignant, dans une prose superbe, avec parfois des pointes d’humour et une simplicité où l’arrogance et l’apitoiement sur soi-même n’ont pas leur place.

J'ai choisi une des phrases de la Dernière Frontière pour mettre en exergue de mon roman, vous comprendrez pourquoi.

J'ai pensé que la lecture de Grey Owl, juste après avoir achevé mon roman, n'était pas un hasard.

"...C'est la robe vert foncé du sapin qui domine dans ces paysages nordiques. Ils forment une double haie sur les rives des cours d'eau qu'ils couvrent de leurs ombres. Ce sont les sentinelles silencieuses de l'éternité...".

Peu après son décès en 1938, le monde fut choqué par ce qu'il estima une supercherie :

Grey OWL n'était pas un véritable Amérindien. On bouda ses écrits un bon moment.

Or, selon moi, la passion de Grey OWL pour la culture Amérindienne, qu'il dépeint, qu'il avait choisie comme style de vie et qu'il défendit quand d'autres la stigmatisaient, l'a emporté dans une réelle appartenance intérieure à son univers.

Il est devenu ce qu'il aimait !

N'est-ce pas ce qui compte le plus ?

Il est un de mes frères d'esprit, un de ceux dont les paroles ne meurent jamais, ne doivent pas s'éteindre.

Pour ceux qui s'intéressent à la culture Amérindienne, je conseille le livre :

  • Pieds Nus sur la Terre Sacrée, paroles des tribus d'Amérique du Nord, recueillies par T.C.McLuhan avec illustrations de Edward S.Curtis.

Dans un prochain, je vous donnerai quelques citations de ses livres, en français et en anglais.

Il vous sera facile de vous procurer ses ouvrages par commandes en librairies ou sur des sites de ventes en ligne.

Anahareo
Anahareo

Anahareo

Rédigé par Isabelle Adam Chen

Publié dans #ECRITS

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